« Tu veux venir voir le match des Aigles de Nice contre les Brûleurs de Loups de Grenoble » ? Ma réponse a bien évidemment été oui. Même si je ne suis aucun challenge en particulier du type Yes Man – dire oui à tout – je suis d’une nature à ne jamais rien refuser, car je pars du principe que chaque sortie et activité va m’apprendre quelque chose. Et c’était dingue !
On apprend en permanence. Une bonne journée est une journée durant laquelle je nourrit mon esprit. Un nouveau mot, un nouveau logiciel, une nouvelle règle de sport, le nom d’une ville ou même une info trouvée à la volée sur Facebook. C’est ça qui me stimule le plus. Et si je peux vivre ces découvertes avec tous mes sens, c’est encore mieux. Une fois arrivée à la patinoire Jean-Bouin à Nice pour retrouver mes amis, l’ambiance ne se fait pas attendre.
Bien sûr, les cris des supporters n’ont pas autant de décibels que ceux de la BSN à l’Allianz Riviera lorsque l’OGC Nice foule le gazon, mais quand même. Les chansons sont similaires, les clappings résonnent et, surtout, les rires envahissent les gradins Les pitchouns, logés dans les tribunes, entament des « aller Nice » tour à tour. Avant que le match ne commence, Nissa la Bella se lance, suivie d’une Marseillaise chantée avec la main sur le coeur. C’est parti pour une rencontre bestiale.
Nice égalise à la fin de la 2ème période, 20secondes avant la fin du temps réglementaire
Aigles, Loups, même combat
Je ne connais aucune règle de hockey. La seule donnée dont je suis sûre, c’est que je me languis de découvrir quelque chose de nouveau. Les joueurs se placent, 4 par équipes plus un gardien et 3 arbitres. Cross en main, genoux bien fléchis, l’arbitre donne le coup de sifflet de départ. Le palet se déplace si vite que j’ai l’impression de voir un match de tennis.
Gauche, droite. Droite, gauche. Ces hommes sont d’une rapidité affolante. A chaque foulée, ils raclent la glace, créent un nuage d’eau et repartent tout aussi vite. But pour Grenoble, mécontentement du public. Et cela pour 4 fois – mérités – contre 3 pour Nice.
1600€ pour le cancer du sein #OctobreRose
Malgré cette défaite, les Aigles se sont bien battus. Je n’imaginais pas voir autant de cross voler (n’en déplaise à JUL), de bruits d’écrasement contre la vitre, de parois fêlées et de contacts physiques houleux. Un sport où la testostérone est omniprésente, mais où l’esprit d’équipe reste intact et où le show est hypnotisant.
Après le couronnement de Grenoble, le club des Aigles de Nice a pu reverser 1600€ en faveur de la recherche pour le cancer du sein, grâce à la recette du match. De quoi mêler bonne action, beau jeu, belle ambiance et belle découverte personnelle. En conclusion, n’oubliez pas de stimuler votre enfant intérieur en testant de nouvelles choses ! #HELLYESSSS