Mood du jour : les posts travaillés pendant des heures pour Instagram, c’est has-been. Attention, cet article est un billet d’humeur et défend un seul point de vue. En même temps, lorsqu’on voit la Tiktokisation d’Instagram, on se demande vraiment si passer 4h à faire un carousel super sexy sert encore à quelque chose.
Depuis quelques mois, la façon dont on consomme le contenu a drastiquement changée. Depuis qu’Instagram a priorisé les Reels, on a tous attrapé la maladie du scroll infini – et pas de vaccin Pfizer pour ça. À perdre 3h par jour sur du contenu aussi étrange que varié, on a une capacité d’attention de 3 secondes voire moins et on a du mal à trouver quelque chose qui nous captive vraiment. Si avant on adorait défiler le feed Facebook, laisser un message sur les murs de nos amis, et regarder avec attention nos proches poster des photos de leur jardin… maintenant, on aime avoir un contenu plus vivant. Avec de la valeur ajoutée. Qui nous fasse sentir des émotions… Au détriment du visuel.
Exemple de post @borntobecm la preuve qu’avec des couvertures minimalistes on peut avoir des résultats de dingue
Réussir avec le minimum
Les photos bien léchées, les vidéos scénarisées et tournées avec une caméra 8K ont de moins en moins leur place sur les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreux influenceurs – parfois même dès 14/15 ans – réussissent sur les plateformes, même sans beaucoup de matériel. Désormais, les vidéos de danse, les textes en plein milieu des plans, les photos de couverture avec de grosses bannières et les plans sans transition font beaucoup plus de vues !
De même que les posts très Twitter – avec des punchlines et très simples sont mieux enregistrés. Une nouvelle façon de consommer du contenu qui fait parfois peur aux artistes et puristes. Ou plutôt à ceux qui ne s’adaptent pas à ces nouveaux codes (on a plein de graphistes qui font des choses très complexes mais vulgarisées et qui cartonnent !).
A-t-on encore besoin d’une agence de communication ?
Ce qui est bien quand on enlève l’esthétisme pur (qui reste bien sûr chez certains créateurs pour qui ça fonctionne très bien !), c’est qu’on peut se concentrer sur donner de la valeur. Et essayer de captiver l’audience. Si avant il suffisait de faire une photo type magazine, désormais l’équation du succès pourrait être :
vidéo un peu inspirante + texte dessus + musique dynamique = enregistrement.
Mais alors, quid des agences de communication ? Elles ont encore toute leur place. Les codes n’ont toujours fait qu’évoluer. Et si désormais pour réussir le post est esthétiquement plus simple, il y a des nouveaux codes à respecter, qu’on ne connait pas forcément si on n’est pas dans le domaine de la communication. Cela prend du temps (c’est d’ailleurs en général pour ça que les entreprises déléguent leur communication) de réussir à faire du « moins bien », surtout quand on est perfectionniste.
Vous pouvez d’ailleurs voir ce que l’agence de communication Uniteed Media propose et a déjà réalisé dans notre portfolio :
Pas de vérité absolue
Si on aime ce nouveau tournant sur les plateformes, il n’y a pas de vérité absolue. Vous pouvez cartonner avec des carousel très travaillés ou avec des photos prises avec un appareil photo à 15K€, comme flopper avec une vidéo qui respecte tous les nouveaux codes des plateformes… Cela vous demande de connaître votre audience, et surtout de tester. Des formats, des rythmes, des plateformes. Si Instagram ne décolle pas, pensez à TikTok. LinkedIn. Youtube. Et éclatez-vous. Ou déléguez-nous la création de contenu si ça vous parait trop chronophage.
